« Je suis plus en forme que jamais. »

Je savais quej’avais un murmure cardiaque depuis des années. C’est de famille. Mon médecinde famille l’a surveillé en m’auscultant régulièrement au stéthoscope et m’aenvoyé passer des échocardiogrammes de routine, mais je n’ai jamais remarqué denouveaux symptômes comme des douleurs ou un essoufflement. À ma grandesurprise, les résultats d’un de mes échocardiogrammes de routine ont montré quedeux de mes valves cardiaques étaient endommagées et fuyaient.

Ma valvulopathiecardiaque a été causée par une maladie auto-immune (un type d’arthrite) quiattaque les tissus sains, y compris mon cœur. Cette affection provoque unefatigue qui masquait les signes de la valvulopathie. De ce fait, elle n’auraitprobablement pas été détectée avant longtemps si mon médecin de famille nem’avait pas suivi de si près.

J’ai été envoyéeà un cardiologue, qui a décidé que je devais être suivie pour voir commentévoluait ma valvulopathie. Je savais que, comme j’étais une jeune femme, il nevoulait pas m’envoyer trop tôt subir une chirurgie cardiaque, mais après uneannée de surveillance et de tests, il a déterminé que j’étais prête pour unechirurgie de remplacement valvulaire. Je me souviens avoir été très surpriselorsqu’il m’a dit que mon cœur était hypertrophié, mais pas assez pour répondreaux critères de la directive pour une intervention chirurgicale. Il m’aexpliqué que les directives étaient principalement basées sur les hommes. Entant que femme, mon cœur n’atteindrait probablement jamais la taille spécifiéedans les directives. Il devait donc utiliser son jugement clinique.

Une fois quej’ai été orientée vers la chirurgie, il y a eu des retards supplémentaires àcause de la COVID-19. J’ai finalement reçu deux nouvelles valves enjuin 2020, environ deux ans et demi après le premier diagnostic. J’ai reçud’excellents soins de suivi et j’ai apprécié l’équipe de spécialistes qui m’asoutenue dans mon rétablissement. Pour mon suivi, j’ai eu des rendez-vousvirtuels avec des professionnels en cardiologie, en physiothérapie, ennutrition, ainsi qu’une infirmière praticienne et un conseiller. J’ai trouvéque les promenades en plein air recommandées étaient particulièrementbénéfiques et mon plus grand conseil à toute personne se remettant d’uneopération des valves cardiaques est de suivre le plan de marche. C’étaitdifficile au début, mais ça m’a beaucoup aidé.

Avoir vécu avecune maladie auto-immune chronique m’a certainement aidée à me préparer à faireface à une valvulopathie et à une intervention chirurgicale. Je connais bienles médecins et notre système de santé, et j’ai l’habitude de participer à lagestion de ma propre santé. Après des années de malaise avant le diagnostic dela maladie auto-immune, j’ai ressenti comme un soulagement d’avoir un plan desoins clair et structuré après l’opération. J’étais déterminée à en tirer lemeilleur parti.  

Plus d’un an après monremplacement valvulaire, j’y repense et je constate à quel point j’ai étéaffectée par la valvulopathie sans le savoir. C’est comme si j’avais découvertde nouvelles vitesses sur mon vélo! Je peux faire tellement plus d’exercicemaintenant et je ne m’épuise plus à faire les courses. Je gérerai toujours unemaladie chronique en plus de la surveillance à long terme de mes valvescardiaques, mais je suis heureuse que mon endurance continue à s’améliorer.J’ai bon espoir quant à ce que je pourrai accomplir dans les années àvenir.  

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